Propositions argumentées et transparentes proposées par la C.G.T.
Attention : contient des mesures impopulaires mais justes et nécessaires.

Démocratie
En cette période de campagne électorale, nous assistons à la résurrection de nombreuses réunions, de groupes de travail thématiques. La campagne électorale ne doit pas être le seul moment où les puissants s’adressent au peuple pour être plébiscités. Les instances doivent être renforcées et leurs travaux connus de tous.

  • Conseil d’administration : représentativité augmentée à 6 étudiants et 6 BIATSS (actuellement 4 et 4)
  • Suppression de la salle du conseil : les conseils se feront en amphi et seront ouverts à toute la communauté.
  • Suppression des assesseurs.
  • Rationalisation du nombre de vice-présidentes et vice-présidents et limitation de leur compétence à la politique de l’établissement. Aucune fonction administrative ou hiérarchique, pas de délégation de signature, pas de bureau dans les services. Ils ou elles ne seront pas des « super chefs » de service.

Transparence

  • Publication de tous les documents de conseils, de commissions, de conventions sur l’intranet et accessibles à toute la communauté (personnels et étudiants) et avec un archivage complet dans le temps
  • Documents en format natif : pas de tableaux imprimés mais des fichiers utilisables (par exemple : Excel ou C.S.V. avec les formules de calculs).
  • Mêmes règles pour les réunions des conseils d’U.F.R. et de département.
  • Publication de tous les documents reçus dans le cadre de la C.P.U. (et des autres instances nationales) où la·e président·e est le représentant de notre université. Compte rendu par la ou le président des réunions de ces instances en C.A.

Refus des appels à projet (AAP)

  • Le financement par appels à projet prive les universités de ressources pérennes pour assurer leurs tâches essentielles au profit d’une excellence relative.
  • Participer à ces appels, c’est légitimer ce fonctionnement. C’est scier la branche sur laquelle nous survivons.
  • Le bénéfice immédiat sera de libérer du temps : du temps pour la recherche, du temps pédagogique, mais surtout du temps libre et privé qui était grignoté par le temps de travail.

Financement
S’il est clair que le gouvernement souhaite se désinvestir des universités comme la nôtre (université S.H.S. ne faisant pas partie de la CURIF), c’est auprès d’autres sources que nous devrons aller chercher :

  • Économies : recours aux logiciels libres, rationalisation des achats, de la gestion des équipements informatiques, du patrimoine immobilier…
  • Nouvelles recettes : création d’une fondation ouverte aux anciens étudiants (les fameux alumni dont on nous parle sans jamais les voir).
  • Collectivités : elles doivent participer financièrement aux universités présentes sur leur territoire sans s’immiscer dans leur fonctionnement académique (autonomie).
  • Pression : l’État veut des universités autonomes mais en les contraignant par le porte-monnaie. Notre présidente ou notre président devra porter une voix forte en C.P.U. et ailleurs pour que notre université, son autonomie académique et ses missions de service public soient respectées.

Structuration

  • Le lien entre le centre et les composantes : quel(s) rôle(s) pour chacun ?
  • Quelle place pour le R d’U.F.R. ? Meilleure intégration des équipes, de leurs moyens financiers.
  • Rationalisation de l’utilisation des salles d’enseignement, planning entièrement accessible et en lecture à toutes et tous.

Page publiée le lundi 12 octobre 2020

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