Communiqué intersyndical suite à l’article intitulé « Les contrats en or d’un garde du corps de Macron à la fac de lettres de Montpellier »

Nous avons découvert avec stupéfaction, mardi 11 décembre 2018 au matin, l’article intitulé « Les contrats en or d’un garde du corps de Macron à la fac de lettres de Montpellier » publié sur le site d’information Mediapart.

L’essentiel tient en quelques mots : « Selon les informations de Mediapart, un ancien garde du corps d’Emmanuel Macron a obtenu, pour le compte de la société de sécurité pour laquelle il travaille [APS Sud], un contrat de plus de 260 000 euros, sans appel d’offres ni mise en concurrence, auprès de l’université de Montpellier [Université Paul-Valéry Montpellier 3]. Le premier devis de la société a été transmis à l’université par l’intermédiaire d’une représentante locale de La République en marche (LREM). » L’article complet et les pièces complémentaires du dossier de Mediapart sont en pièce jointe.

Si ces faits étaient avérés, ils seraient d’une extrême gravité. Il serait extrêmement préoccupant que de telles décisions aient pu être prises en dehors du cadre réglementaire et des instances décisionnaires de notre université. Il serait scandaleux que des allégeances partisanes aient pu s’immiscer dans le fonctionnement de notre institution et dans l’accomplissement de ses missions de service public.

Dans un premier temps, nous exigeons que le Président et son équipe apportent immédiatement et de manière publique des explications à la communauté, et des réponses précises à toutes les questions circonstanciées posées par les journalistes de Mediapart. La chronologie succincte présentée par le Président de l’UPV comme toute réponse à Mediapart (page 6 du pdf) ne nous satisfait pas.

CGT des universités de Montpellier – SGEN-CFDT – SNPTES – SUD Education – Solidaires Etudiant.e.s – UNSA

Page publiée le mardi 11 décembre 2018

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